Après la nationalisation des hydrocarbures et des mines, est-ce qu’aujourd’hui l’Algérie est indépendante ? Non, pour moi l’Algérie n’est pas encore indépendante», a déclaré le président du Front El Moustakbal, hier à Tébessa. Abdelaziz Belaïd a animé un meeting devant les militants et sympathisants de son parti à la salle de cinéma de la ville d’El Ouinet (65 km de Tébessa). Dans son intervention, il a regretté que le peuple algérien soit pauvre, alors que son pays est riche, et ce, à cause de la mauvaise gestion du pays par le système en place, avant de développer son discours faisant allusion au régionalisme qui ne fait que servir le favoritisme dans le développement. «On ne peut pas dire que l’Algérie va bien tant que la population va mal», souligne l’orateur. Ajoutant que le problème en Algérie n’est pas la nationalisation des mines ou autres, mais l’investissement dans l’homme avant tout. Fustigeant les dernières déclarations du PDG de Sonatrach, Ould Kaddour, relatant sa conversation avec un «kayes» (masseur), les jugeant d’irresponsables. «Chaque Algérien a le droit de se renseigner sur l’économie de son pays», exigera-t-il. Avant de clore son intervention, le président du Front El Moustakbal a appelé l’assistance à faire résistance contre toute désunion du pays, promettant de soulever leurs problèmes au parlement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire