lundi 7 mai 2018

Le Président du Conseil d’affaires Algéro-Américain : « C’est bien que l’Algérie ait pensé à revoir sa loi sur les hydrocarbures »

Des 18 milliards auparavant, les achats d’hydrocarbures Algériens par les sociétés Américaines ont chuté à trois milliards de dollars, les Etats-Unis ayant, depuis, assuré leur indépendance énergétique grâce à l’exploitation de gaz et de pétrole de schiste. Se plaçant en donneur de leçon, le président du Conseil d’affaires Algéro-Américain considère que l’Algérie devrait se faire plus  « attractive » pour intéresser les compagnies US et s’adapter ainsi à ce qui se fait à travers le monde pour attirer plus d’investissements dans le domaine. S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne,  M. Smail Chikhoun estime, à ce propos, que « c’est bien » que l’Algérie ait pensé à réviser sa loi sur les hydrocarbures et qu’au passage, elle revoit son taux de fiscalité pétrolière, le brut « n’étant pas plus à 120 dollars comme auparavant ». Poussant plus loin, il mentionne les risques « géologiques » que les  compagnies Américaines prennent lorsqu’elles recherchent de nouveaux gisements, notant que si elles ne trouvent rien, « elles auront perdu leur argent ».  Sans le signifier clairement, il juge que ces risques devraient être partagés par les partenaires Algériens et que tout cela soit « réajusté ».   Parlant des possibilités offertes par l’Algérie dans les domaines des énergies renouvelables, les  gisements d’hydrocarbures en off-shore et les « non conventionnels », M. Chikhoun annonce l’arrivée, « incessamment », de représentants de compagnies Américaines pour conclure des partenariats dans ces domaines particuliers. Il rappelle au passage, que cet intérêt à tisser avec Alger de nouveaux liens dans le secteur des hydrocarbures, s’inscrit en droite ligne de la nouvelle politique de Washington de s’investir plus fortement dans le continent Africain.   Quand on lui fait remarquer le peu d’engouement manifestés par les Américains pour les produits Algériens hors hydrocarbures, l’intervenant répond que dans ce domaine, il faut également « être attractif », soulevant au passage le sempiternel problème de la bureaucratie « important et sclérosant ». Commentant l’attribution d’un siège au Forum des chefs d’entreprises au sein de la Chambre de commerce des Etats-Unis, il déclare y voir une opportunité d’intéresser des investisseurs Américains à d’autres secteurs d’activités autres qu’énergétiques.              


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