A partir d’aujourd’hui, quelque 150 marchés de proximité seront officiellement ouverts à travers le territoire national en prévision du mois sacré de Ramadhan. C’est ce qu’a déclaré, jeudi, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, en marge d’une rencontre nationale avec les directeurs régionaux et de wilaya du secteur, consacrée à l'examen et à l'évaluation des procédures en prévision de ce mois sacré. Dans un principe déjà bien connu ailleurs, notamment en Europe, ces marchés permettront aux producteurs de vendre directement leurs produits aux consommateurs sans aucun intermédiaire. Ce principe de vente directe permettra justement aux consommateurs d’acquérir des produits agroalimentaire, tels que les fruits et légumes, les viandes, le lait en sachet, la semoule, l'huile de table, le sucre et autres produits transformés à moindre coût. A raison actuellement de 4 marchés par wilaya, le ministre a expliqué que ce nombre est appelé à augmenter pour atteindre au moins 8 à 9 marchés, notamment dans les grandes wilayas. Ceci s’applique déjà dans la capitale, qui comptera justement 9 marchés cette année, contre 3 seulement l’année écoulée. Une attention particulière est accordée dans ce sens aux nouveaux quartiers concernés par les opérations de relogement. Pour les zones éloignées et le Sud, des caravanes seront programmées périodiquement afin de faire parvenir les produits sans crainte de hausse des prix. D’ailleurs, dans ce dernier volet et face à la crainte des citoyens de la flambée des prix, le ministre a expliqué qu’un système informatique a été mis en place afin de surveiller les indicateurs de prix dans les marchés de gros et de détail sur le territoire national. En coordination avec les directions de commerce des wilayas, ce nouveau système est alimenté par les données collectées en temps réel par les inspecteurs du ministère du Commerce qui seront soumis à un contrôle de conformité sur les différents marchés. Toujours selon le ministre, ce plan, qui se veut comme un système d’alerte, permettra de mettre en place une cellule d’analyse en cas de hausse de prix, d’ouvrir une enquête et surtout identifier les causes et y remédier dans les meilleurs délais afin d’éviter la spéculation. Après avoir insisté sur l’obligation de l’affichage des prix, M. Djellab a rassuré sur la disponibilité des produits alimentaire tout au long de ce mois de grande consommation à des prix abordables.
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