Le recrutement de 600 médecins généralistes par le ministère de la Santé, de la Popualtion et de la Réforme hospitalière s’inscrit dans le processus de la réorganisation et de la reconfiguration du schéma organisationnel du système national de santé», a déclaré, jeudi, le Pr Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé, en marge des travaux du 16e congrès de la Société internationale francophone d’ORL et de chirurgie cervico-faciale. Une démarche qui répond, a-t-il encore précisé, aux exigences de la réforme du système national de santé. «Nous devons reconsidérer la gestion du malade qui doit être différente de ce qu’elle est. C’est dans cette optique que nous avons lancé ce recrutement des médecins généralistes, un ancien projet qui ne peut être concrétisé qu’avec la nouvelle loi sanitaire en cours d’adoption au Parlement et qui consacre la création du Samu. Ce qui implique une réorganisation du système national de santé avec la création de réseau de prise en charge», a-t-il expliqué. Et de signaler : «Les médecins généralistes qui seront recrutés seront donc formés pour une spécialisation d’urgentiste.» Il a rappelé que le médecin généraliste est la pierre angulaire du système national de santé en réponse à la question de savoir si ces 600 généralistes seront recrutés pour faire fonctionner les gardes et les urgences désertées par les médecins résidents depuis une dizaine de jours. Interrogé sur la situation de pourrissement engendrée par le conflit entre des médecins résidents en sciences médicales et le ministère de la Santé, le Pr Hasbellaoui a estimé : «Nous avons beaucoup travaillé et nous continuons à travailler sur ce sujet, mais en tant que professionnel de la santé, un médecin ne peut pas s’arrêter de soigner des malades, il peut porter une blouse noire, un bandeau, un brassard pour exprimer son mécontentement, mais pas refuser de soigner...». Et de réitérer que les portes du dialogue sont toujours ouvertes avec tous les professionnels de la santé.
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